En 2006, forcé de constaté que le web s’est démocratisé et simplifié. A ce jour, plus qu’un moyen d’information internet devient de plus en plus un  outil d’expression, via les blogs par exemple,rassemblant par millions des contributions d’individuelles.

Longtemps l’Histoire de l’humanité fut considéré comme le fait, l’histoire, de quelques grands hommes et dans ce sens le philosophe écossais Thomas Carlyle,

écrivit que « l'histoire du monde est l'histoire des grands hommes. »

Il pensait l'histoire comme le fait principal d'individus puissants ou/et célèbres qui à eux seul,selon lui peuvent former notre destin collectif.

Cette théorie a vraiment pris du plomb dans l'ail depuis  cette année… Plus de grande Histoire mais une multitude de micro histoire, juxtaposées, en synergie, en interaction. Des histoires personnelles.

Certes certains individus puissants restent influents, sûrement pourrions leur blâmer de nombreuses choses douloureuses et inquiétantes qui se sont produits en 2006.

Le conflit en Irak en est un, peut-être le plus sanglant mais pensons également au conflit Israélo-libanais, à la guerre au Soudan, à l’arme nucléaire en Corée du Nord et le désir de l'Iran d’acquérir lui aussi cette arme nucléaire.

Pendant ce temps la….qui prend des mesures concrètes contre le réchauffement de la planète et (véridique dans l’article) Sony n'a pas fait assez de PlayStation3.

Mais l’on peut regarder cette année sous un angle différent qui ne nous montre pas des conflits ou  des luttes de grands hommes.

C'est une histoire des communautés et de collaboration à une échelle jamais vue.

Evoquons l’encyclopédie Wikipedia , le réseau YouTube ou encore MySpace. Par ces communauté de partage, d’échanges gratuit, les individus participent non seulement à changer le monde, mais aussi la manière dont le monde change.

L'outil qui rend possible cette tendance c’est un internet haut débit et des technologies de navigation, de conception toujours plus efficace et accessible. On en est plus au web de Tim Berners et Lee qui furent de grands hackers (il y a 15 ans, selon Wikipedia) et plus non plus à l’utilisation initiale d’internet, i.e. comme un moyen pour les scientifiques de partager leurs travaux entre les campus. Bien de l’eau à coulé sous les ponts et internet a bien changé.

Le nouveau Web est une chose très différente. C'est un agglomérat des petites contributions de millions de personnes.

Dans la  Silicon Valley ont  l'appellent le Web 2.0, comme si c'étaient une nouvelle version de vieux logiciels. Mais c'est vraiment une révolution. Et nous la vivons actuellement.

Nous sommes désormais capable de compléter,d’enrichir les nouvelles prédigérées de la presse et de la télévision.

Vous pouvez apprendre plus au sujet de la façon de vivre des Américains en regardant des vidéos sur YouTube que vous ne pourriez en apprendre en regardant  1.000 heures de télévision.

Et nous ne sommes pas de simples spectateurs. C’est fou.

Nous nous créons des profils, des avatars, nous regardons les livres chez Amazone et enregistrons des podcasts.

On blog au sujet de nos candidats perdant (comme Ségo par exemple – ça c’est de moi) et pouvons écrit des chansons, développer des logiciels open source (ex Fire fox).

L'Amérique  aime ses génies comme Einstein (ah oui y a pas plus américain c’est vrai), son Edison, son Jobses, qu’auraient-ils fait si aujourd’hui ils avaient tous été en contact ?

Les grandes marques de voiture font des concours de conception.

Reuters donne des références à des blogs à côté des nouvelles traditionnelles. (Pensez aux flux RSS…)

Microsoft travaille doit faire face à de virulents concurrents comme  Linux créé par des utilisateurs (comme vous et moi).

On observe une explosion de la productivité et de l'innovation, et ce n’est que le début. Tout le monde s’y met (et le wiffi se répand ; bibliothèque, Mc Do, cyber café, gares….) Sérieusement, qui s'assied réellement après qu'une longue journée au travail et dit, je ne vais pas regarder Lost ce soir (Prison Break c’est mieux, selon moi pas tant de monde que ça (enfin tout est relatif), y a encore du boulot mais je pense que dans ce sens y a vraiment un mouvement de fond).

D’autres mettront en marche leur ordinateur et feront un film dont leur iguane tiendra le premier rôle.

Je vais faire un blog parce que je suis maniaco-dépressif ( état d’esprit dans l’article) ou à cause de la déliquescence de la nation ou sur les  bifteck-frites ou sur le nouveau bistro d’en bas de la rue.

Qui a cette énergie et cette passion ? La réponse est, vous.

Et pour saisir les rênes des médias globaux, pour fonder et encadrer la nouvelle démocratie numérique, pour travailler pour rien et battre les pros à leur propre jeu, la personne de Time de l'année pour 2006 est Vous.

Sûr, c'est une erreur d’enjoliver tout ceci plus que nécessaire.

Le Web 2.0 arme la stupidité des foules aussi bien que sa sagesse. Certains des commentaires sur YouTube vous incitent à pleurer pour le futur de l'humanité, ne s'occupent jamais de l'obscénité et de la haine nue. Mais c'est ce qui fait tout cet intéret.

Le Web 2.0 est une expérience sociale massive, et comme n'importe quelle expérience intéressante, elle pourrait échouer.

Il n'y a aucune carte de route, de manuel pour nous expliquer comment 6 milliards d’individus peuvent coexister. Mais 2006 nous ont donné quelques idées. C'est une occasion d'établir un nouveau genre d'arrangement international, pas politique, pas de grands hommes à grands hommes, mais de citoyen à citoyen,  de personne à  personne. C'est une chance pour ceux qui ont internet de  regarder leur écran et de se demander véritablement qui il y a de l’autre coté. Continuer.

Dites vous simplement que vous n’êtes pas juste curieux. ( A vous de jouer)